... c'est la fauvette qui me l'a dit

( la tortue aussi !!!)

Quand l'un de nous s'ra Président

Quand l'un de nous s'ra Commandant

On se lèvera de nos fauteuils

On marchera sur nos cercueils,

Quand l'un de nous sera Patron

On entendra nos prières, nos chansons

La Femme a ouvert l'Entreprise

On est pas qu'un dossier dont on se gargarise,

Le Combat est ardu

L'Exaltée est vaincue

Fatiguée, épuisée, contrainte à l'abandon

Don Quichotte est las d'être pris pour un Con

IL FAUT QUE JE REPRENNE EN MAINS.... même les 4 pattes sont sollicitées !!

Je vais pas me laisser tomber à cause d'une bade d'incapables, incompétents de surcroît.

Si je regarde autour de moi (autour et contre moi, dans mon environnement proche), j'ai des tas de p'tits bonheurs qui ne demandent qu'à être cueillis.

J'adopte la "positive-attitude", je travaille sur moi.

A défaut de me battre contre des moulins à vent, je me battrai contre moi-même.

Même si c'est dur, même si l'aide exterieure n'est toujours appropriée (mais toujours la bienvenue), je suis convaincue que le soleil est EN moi), il faut juste que trouve les bonnes réponses et que je les exploite.

Je me noie dans un verre d'eau, je n'en peux plus d'une vie de faux-semblant et d'avoir honte de ce que je suis.

Ai-je le droit d'exister ?

il est 2h45 du mat, l'horreur, les angoisses, les bouffées de chaleur, les sueueurs froides.

hier relevée (par dépit) vers 3h et recouchage à 6h

ça fait 4-5 jours que ça dure, peur d'aller me coucher, de tourner et encore tourner jusqu'à m'énerver moi-même.

forcément mon rytme est décalé.

les journées très très raccourcies(...), par amour mon mari me laisse dormir.

je voudrai tant retrouver un rythme normal, avoir le plaisir des corvées ménagères, d'entendre "qu'est-ce qu'on mange ? " au lieu d'être comme un zombie le bol de céréales..., de retrouver la joie d'aller au ciné, de faire chauffer SA carte bleue !!

comment faire, je prends anxiolytique, somnifére au coucher et ensuite tisane relaxante;

AAAAAAAhl'aide

Quand ils m'ont embauchée en 1995, j'étais déjà handicapée mais une "handicapée normale".

 Lors de mon "acclimatation", ils m'ont paru incultes, insipides, ne sachant dire que "c'est pas moi, c'est l"chef" , n'ayant comme discussion que les augmentations et les affectations de vacances.

Heureusement, les idéaux rassemblent et j'ai découvert quelques spécimens ayant échappé au conditionnement !!

Lorsque j'ai dûe être réopérée en 2000, mes capacités physiques avaient bien diminuées. J'ai alors demandé l'invalidité, on m'a répondu que j'étais trop jeune...

J'ai repris à mi-temps, sur ordre médical, dans un service médical, avec MI-TEMPS de salaire, SANS compensation. (Mon salaire correspondant alors aux traites mensuelles de la maison).

Puis ce fut le temps des prestataires. On nous a dit au-revoir et pas merci.

Pour moi (comme pour mes collègues virées), ce fut un coup dur à encaisser. Fini l'épanouissement des recherches médicales, des discut. avec les médecins, les infirmiers - protecteurs de mon syndrome dépressif.

On m'a recasée dans un travail de stats, de saisie informatique, de graphiques, camembert, contrôle et espionnage... un deuxième laminage intellectuel !!

Mon mari ayant du être hospitalisé et opéré, en ajout à la maladie GRAVE, s'est greffée la totale incompétence des "fabricants de jus" pour me trouver une solution de transports (ils m'ont même proposeé de déménager les jours où je dois y aller faisant de mes gros problèmes d'équilibre et de mon mari malade, qui restait bien sûr seul à la maison...) .

Après 3 mois 1/2, d'attente et de démarches, on m'& trouvé une association qui a financé une convention de transports en taxi pendant 1 an. Celle-ci s'achève ce mois-ci,

RIEN n'est prévu por la suite, alors que la "forte houle subit par mon encéphale" se calmait, on m'a appris que l'asso. retire ses billes...

Les palpitations, les insomnies et l'angoisse ré-attaquent. On me maintient la tête sous l'eau, c'est quoi le but ? Suis dans le vrai ? Est-ce que je demande la lune ?

La maison étant payée, ma décision est prise, J'ATTENDS. Qu'ils se débattent seuls dans leur boue d'inertie, je n'en peux plus dossiers qui restent stériles, des supplications et d'être leur victime.

Mon mari est désormais en retraite. Il a le droit de se reposer le matin, ce n'est pas à lui de faire les frais de ce triste état de fait. Et le jour où il n'est plus là, je fais quoi ?

N.B. : J'habite le département limitrophe de celui où je travaille, soit à 13km. C'est selon eux le problème majeur.

VIENDEZ !! ça commence à marcher...